Les Éditions de l’Œil
Avoir l’œil aux aguets. Cligner de l’œil, faire de l’œil ou même taper dans l’œil. Faire les yeux ronds, puis les yeux doux... Avoir l’œil, et le bon, ne pas avoir froid aux yeux sans avoir peur de se rincer l’œil de temps en temps, garder les yeux grands ouverts ou encore jeter un œil. Tout est question de regard, ce regard que nous voulons promeneur sur la création vivante dans le monde. C’est ainsi que les éditions de l’Œil s’espèrent passeurs d’images, d’idées, d’arts et d’artistes.

ARTICLE 009 - 10.05.2025
Dans «Je suis celui que je veux être», Clint Eastwood sort de sa gâchette
de Théo Ribeton, pour Libération
1954, studios d’Universal, Los Angeles. Un grand échalas est engagé après un bout d’essai pour se faire inculquer les rudiments du vedettariat. Entre deux cours de diction, il traîne à cheval dans le back lot de la major, espionnant les tournages. Frappante image du jeune et déjà vieux Clint Eastwood, à qui Bernard Benoliel, directeur de l’action culturelle à la Cinémathèque et déjà auteur d’un premier petit livre sur le sujet aux éditions des Cahiers, lui en consacre un plus long, affranchi à la fois des contingences de la biographie et de celle de la monographie analytique. Découpé en plages temporelles et thématiques se chevauchant parfois, le livre navigue dans les films et les événements avec une espèce de sérénité hypermnésique, un style de professionnel implacable (...) LIRE LA SUITE