GHANA, MY GOLD WEEK-END ON THE COAST — Bertrand Hosti
about this book...
16 x 21,3 cm / 32 pages / juillet 2019
isbn : 978-2-35137-275-3
–
Bertrand Hosti a plongé dans la photographie à l’adolescence en achetant ses premiers livres de photographie. À l’âge du service militaire, le ministère des Affaires étrangères l’envoie au Ghana où il enseigne le français à Somanya. Il passera ensuite douze années dans les Centres culturels français et Alliances françaises à Dakar (Sénégal), à Tananarive (Madagascar) et Garoua (Cameroun). Pendant cette période il est à l’origine de nombreux projets autour de la photographie et notamment les Biennales de la photographie de Dakar en 1990 et 1992, annonciatrices des futures Rencontres de Bamako. à quarante ans la passion des livres de photographie le rattrape. Il en fait un métier et part à la recherche d’exemplaires rares pour des collectionneurs exigeants. Il devient aussi expert pour les ventes aux enchères. Récemment il se lance dans l’aventure de l’édition en publiant une série de livres du photographe malgache Pierrot Men dans une collection intitulée « Gens de Mada ».
1983-85 :
mes semaines, je les passe à Somanya loin des plages
et des bords de mers...
les week-end... je ne peux pas résister... l’appel de la mer...
ma 4L m’emmène à Tema, Accra, Cape Coast, Elmina... des gens... partout des gens... beaucoup... en mouvement... photogénique tout ça... les livres vus avant sont présents... fil conducteur de ma quête... foutaise... être soi... plonger dans ce ballet de corps en mouvement... chaque week-end recommencement... les corps sont là, pareils et différents... les pêcheurs... les enfants... les uns travaillent... les autres s’amusent... mouvement des corps et mouvement des vagues... Cela grouille de vie... je cadre... je décadre... je plonge dans toute cette énergie qui m’entoure et qui m’envahit... ivre d’images... j’en prends plein les yeux... cela fait un bien fou...
il est temps de rentrer... un arrêt au bar de Terry, comme chaque fois... pour reprendre ses esprits... étancher sa soif... reprendre la 4L et rentrer à Somanya....
PS : 1200 photographies ont été prises pendant ces week-end sur la côte ghanéenne... chaque semaine, les bobines étaient développées dans la seule chambre noire de ma petite maison à Somanya, les WC... pendant deux années, je n’ai pu interpréter mes images qu’au travers des négatifs... car je n’ai finalement réalisé les planches contact de ces bobines qu’en 1985, à mon retour en France.
Voir aussi