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Jean-Daniel Pollet

LA LIGNE DE MIRE — Jean-Daniel Pollet

€20.00Price
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    un film de Jean-Daniel Pollet

    1959 / 74 min. / fiction / noir et blanc / VERSION RESTAURÉE
    avec Pierre Assier, Edith Scob, Claude Melki, Michèle Mercier, Joël Holmes

    éditeur : P.O.M. Films

    Après plusieurs années, Pedro revient dans le château de son enfance, habité par son oncle, un être indifférent qui remarque à peine sa présence.
    Au château, le temps semble suspendu et Pedro erre, entre le parc et les salons, interprétant à la guitare les chansons qu’il a composé. Il remarque des gens étranges aux abords du château et s’interroge sur les activités de son oncle. Ce dernier met en garde Pedro, qu’il trouve trop curieux. La vérité se fait jour : le lieu sert de plaque tournante à un trafic d’armes...

    Si La Ligne de mire est un mythe, c’est parce qu’il compte parmi les premiers longs métrages de la Nouvelle Vague, tout en étant inédit ! Pollet, après l’avoir monté et remonté tant et plus, l’a tout simplement interdit... La version présentée ici est bien la sienne, dont se souviennent les rares spectateurs ébahis d’une projection presque secrète, il y a plus de cinquante ans. Tout Pollet est déjà là : le poète, le monteur, le burlesque et le metteur en scène hors-pair. Une découverte essentielle !

    « Quand Orson Welles tourna Citizen Kane, il avait vingt-cinq ans. Depuis, tous les jeunes cinéastes du monde ont rêvé de faire leur premier grand film avant d’avoir dépassé cet âge. Jean-Daniel Pollet sera le premier à réaliser ce rêve. À vingt-trois ans, il est à la fois le scénariste et le metteur en scène de La Ligne de mire. (...) les personnages du film sont évidemment en quête d’un auteur comme les six de Pirandello. Pourquoi ? Parce que Pollet laisse à ses acteurs la plus extrême liberté. (...) Pourquoi encore ? Pour renverser la théorie de Diderot, et faire du paradoxe du comédien, celui plus cinématographique, et donc plus émouvant, du personnage. Devant tout ce petit ou ce grand monde qui s’agite, Pollet se contente d’être, à l’œilleton, à l’affût de la poésie. »
    Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinéma n° 93, mars 1959


    BONUS :

    — Entretiens avec Jean-Paul Fargier, Eric LeRoy, Boris Pollet et Edith Scob

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